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Abordable mais risqué, ce placement immobilier permet potentiellement d'accroître son capital. Toutefois, il existe 4 critères auxquels, il faudrait se coller avant d'investir dans la "pierre-papier".

Le rendement de la Société Civile de Placement

Dynamisé par différents secteurs d'activités, beaucoup plus résistants en période de crise (résidences étudiantes, seniors, touristiques, etc.), le rendement des SCPI présente au cours des dernières années un taux attrayant.

Malgré le fait que l'investissement dans l'immobilier professionnel affiche en général un taux de rendement attractif, il se trouve que celui-ci n'offre pas de garanti de revenus. Le versement des dividendes dépend de la qualité des actifs qui ont été choisis, des plus-values potentielles que l'on s'attend à pouvoir réaliser sur le long terme, de la capacité de paiement des locataires, des contrats de location conclus, et enfin de la situation économique du marché. Tous ces paramètres doivent être examinés de près.

L'ancienneté de la SCPI

Ce critère constitue un point positif, dans la mesure où il assure l'existence d'un capital plus important, même si les perspectives d'évolution sont moins bonnes quand il s'agit de SCPI anciennement créés. En ce sens, le principe directeur se base sur la diversification et le partage du risque.

Le compte-rendu annuel de la société de gestion

Cette partie permet de mesurer le report à nouveau, un montant équivalent aux réserves qui est à la disposition de la société. En période de baisse de revenus, le fonds réserve assure la continuité de la distribution d'un rendement raisonnable.

Le taux d'occupation

Le pourcentage d'occupation du patrimoine immobilier permet d'en identifier son attrait, qui se rapporte en grande partie sur l'emplacement du bien, sa qualité, le montant du loyer, et enfin la gestion locative. Ce taux est un critère phare, car les immeubles inoccupés se révèlent être gourmands au niveau des charges.